2016 La conférence annuelle de l’Association canadienne des études africaines (ACEA)
Thème de la conférence 2016 de l’ACÉA
L’engagement intellectuel du Canada en Afrique: Réflexions et projections après 50 ans
Date: Du 1er au 3 juin 2016
Lieu: Congrès des sciences humaines 2016, University of Calgary, Alberta, Canada
Date limite
La date limite pour la soumission de vos propositions de communication et de panel est le 31 janvier 2016. SVP, veuillez soumettre votre proposition à SarahKatzLavigne@cmail.carleton.ca.
Message important
SVP, veuillez noter que la politique de l’ACÉA a changé. Les frais d’inscription à la conférence de l’ACÉA comprennent maintenant des frais obligatoires d’adhésion annuelle. Tou(te)s les conférencier(e)s doivent être membres de l’ACÉA. Les conférencier(e)s doivent payer tous leurs frais avant le 15 avril. Après le 15 avril le Comité d’organisation supprimera du programme toute contribution de conférencier(e)s qui n’auront pas encore payé leurs frais.
Les options d’inscription et d’adhésion seront disponibles sur le site web du Congrès, http://congress2016.ca, à partir du 1er janvier 2016.
Thème de la conférence
L’an 2016 représente la 50e année de publication de la Revue canadienne des études africaines (RCÉA). Le journal a parcouru un long chemin depuis ses modestes débuts. Le premier président de l’Association canadienne des études africaines (ACÉA), Ronald Cohen, a déploré en 1963 que les études africaines au Canada étaient « appauvries, naïves et ‘coloniales’ »; quatre ans plus tard, le premier rédacteur en chef de la RCÉA, Donald Savage, a fait remarquer que les études africaines au Canada « étaient toujours dans une situation précaire. » Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Des postes titularisés en politique, histoire, anthropologie, géographie et sociologie africaine (ainsi que dans d’autres champs disciplinaires) sont maintenant la norme dans le milieu universitaire canadien. Cela se reflète dans la nature multidisciplinaire de l’équipe éditoriale actuelle de la RCÉA. Grâce en partie au Conseil de recherches en sciences humaines du Canada, qui a encouragé la création initiale de la RCÉA et, plus récemment, la transition vers une RCÉA parrainée par Taylor et Francis, le journal a de plus en plus contribué à la mise en valeur des études bilingues, canadiennes et internationales, au sujet de l’Afrique.
Pourtant, la plus grande dette des africanistes canadien(ne)s aujourd’hui est envers ce groupe de pionnier(e)s dynamiques et enthousiastes qui ont, non seulement veillé à ce que le Canada devienne un acteur clé dans l’engagement intellectuel du monde auprès du continent africain dans la période postindépendance, mais ont aussi acquis une renommée internationale dans leurs domaines respectifs. Bon nombre d’anciens rédacteurs de la revue, ont non seulement travaillé fort pour assurer le respect des échéances ainsi que le maintien de l’intégrité et de la qualité académiques, mais sont aussi parvenus à publier des monographies et articles exceptionnels, qui ont rehaussé la réputation du Canada au sein de la communauté scientifique internationale.
C’est en tenant compte de la production intellectuelle canadienne – qu’elle soit produite par des canadien(ne)s, des africain(e)s, des américain(e)s, des européen(ne)s, etc. – que l’ACÉA invite des contributions sur les thèmes/sujets suivants dans lesquels les canadien(ne)s ont fait preuve d’excellence. Nous sollicitons également des évaluations des contributions de chercheur(e)s individuel(le)s qui ont eu un réel impact sur les études africaines.
Thèmes
- L’engagement intellectuel du Canada en Afrique depuis 1960
- La démographie, la migration et l’urbanisation
- Les droits de la personne
- L’esclavage et l’Islam
- La politique étrangère du Canada envers l’Afrique
- L’histoire et l’anthropologie marxiste
- La lutte et la résistance des femmes
- La religion et la transformation
- La libération de l’Afrique australe
- La culture et l’identité en Afrique francophone
- Les défis de la révolution technologique
Veuillez prendre note: L’ACÉA organisera quelques ateliers en collaboration avec l’Association canadienne d’études du développement international (ACÉDI) et l’Association canadienne de science politique (ACSP). Ces panels figureront dans le programme de la conférence.
Quoique nous sollicitions des propositions de communications individuelles abordant spécialement des questions d’ordre général comme celles indiquées ci-haut, l’ACÉA encourage aussi des propositions d’ateliers (panels) en rapport direct ou indirect avec thème du congrès. Le comité d’organisation se réserve le droit d’apporter de légères modifications à la structure initiale des ateliers. La conférence sera organisée de manière à ce que la plupart des ateliers soient multidisciplinaires. Ce format offrira ainsi aux différents chercheurs l’opportunité d’engager un dialogue avec des collègues d’autres horizons scientifiques.
Chaque proposition de communication indiquera clairement le nom de son auteur(e), son affiliation, et présentera un titre, un résumé (150 à 300 mots) ainsi que quelques mots-clés.
Chaque atelier devra comprendre au moins quatre communications. Les responsables d’ateliers devront fournir un titre, une brève description (150 à 300 mots), une liste des sujets abordés ainsi que les coordonnées des participant(e)s à l’atelier.
Le Comité d’organisation, le Conseil d’administration de l’Association, ainsi que tous ses membres ont hâte de vous accueillir à l’Université de Calgary en juin 2016.
Vous envisagez peut-être de réserver votre hébergement pour la conférence. Veuillez consulter la page http://congres2016.ca/planifiez-votre-voyage/hebergement pour plus d’informations.